Le dépôt volontaire, souvent appelé loi Lacombe, offre aux Québécois une option légale pour rembourser leurs dettes tout en évitant les recours judiciaires des créanciers. Ce dispositif s’adresse aux personnes qui, bien que confrontées à des difficultés financières, souhaitent assumer leurs responsabilités.
Les dettes admissibles au dépôt volontaire
Avec l’aide d’un conseiller en dépôt volontaire, il est possible de rembourser certaines dettes spécifiques. Les dettes contractées par le biais de cartes de crédit en font partie. Ce type de dette, souvent associé à des taux d’intérêt élevés, peut rapidement devenir ingérable. Le dépôt volontaire offre une voie pour rembourser ces dettes tout en bénéficiant d’une certaine protection contre les créanciers. Cette procédure assure également que les versements effectués sont réalistes et alignés sur les revenus du débiteur.
Les prêts personnels sont aussi admissibles au dépôt volontaire. Ces prêts, qu’ils soient contractés pour des raisons personnelles ou pour des achats importants, peuvent être intégrés dans un plan de remboursement structuré. Cette inclusion permet au débiteur de gérer ses obligations financières sans être submergé par les exigences des créanciers. Le débiteur peut ainsi rembourser ses prêts de manière progressive, évitant ainsi les procédures judiciaires qui pourraient aggraver sa situation.
En plus des cartes de crédit et des prêts personnels, les marges de crédit entrent dans les dettes pouvant être réglées par le dépôt volontaire. Les marges de crédit, bien que souvent utilisées comme une solution de financement flexible, peuvent devenir problématiques en cas de mauvaise gestion. Le dépôt volontaire permet de structurer le remboursement de ces dettes de manière à ce que le débiteur puisse retrouver une certaine stabilité financière. Cette solution est particulièrement avantageuse pour ceux qui souhaitent éviter les conséquences d’une faillite.
L’importance du revenu pour le dépôt volontaire
Pour que le dépôt volontaire soit une option viable, le débiteur doit démontrer un revenu stable. Les dettes concernées sont remboursées à hauteur de 30% du revenu brut du débiteur. Faillite.com explique que cette structure de remboursement permet d’éviter l’accumulation d’intérêts supplémentaires, tout en offrant une protection contre les recours des créanciers. Le dépôt volontaire est donc particulièrement adapté aux personnes qui, malgré leurs dettes, continuent de percevoir un salaire régulier.
Les dettes hypothécaires ne sont généralement pas incluses dans le dépôt volontaire. Toutefois, le maintien des paiements hypothécaires reste essentiel pour éviter la saisie immobilière. Dans certains cas, le dépôt volontaire peut être utilisé pour alléger la pression des autres dettes, permettant ainsi au débiteur de continuer à honorer ses engagements hypothécaires. Faillite.com propose justement une évaluation gratuite pour déterminer si cette solution convient à la situation du débiteur.
Les dettes fiscales, en revanche, sont plus complexes. Bien qu’elles ne soient pas automatiquement incluses dans le dépôt volontaire, il est parfois possible de négocier leur inclusion. Cela dépend souvent de la situation financière globale du débiteur et de sa capacité à respecter les termes du dépôt volontaire. Faillite.com recommande une consultation avec un expert en insolvabilité pour explorer toutes les options disponibles.
Les limites du dépôt volontaire
Bien que le dépôt volontaire offre une solution pour plusieurs types de dettes, certaines exclusions existent. Les amendes criminelles et les pensions alimentaires ne peuvent pas être réglées par le dépôt volontaire. Ces obligations restent prioritaires et doivent être honorées indépendamment des autres dettes. Cela souligne l’importance de bien comprendre les limitations du dépôt volontaire avant de s’engager dans cette voie. Faillite.com insiste sur la nécessité d’une évaluation complète pour éviter les surprises désagréables.
Les prêts étudiants, sous certaines conditions, peuvent être inclus dans un dépôt volontaire. Si les études ont été complétées il y a plus de sept ans, ces dettes peuvent être prises en compte dans le cadre du dépôt volontaire. Cela permet aux anciens étudiants de gérer plus efficacement leur dette, surtout si d’autres créanciers font pression. Cependant, cette inclusion dépend de la date de fin des études et du type de prêt contracté.
Enfin, il est crucial de noter que le dépôt volontaire n’efface pas les dettes, mais offre un cadre structuré pour leur remboursement. Cette solution peut s’avérer salvatrice pour ceux qui souhaitent éviter la faillite tout en s’engageant à rembourser leurs dettes. Faillite.com met à disposition des outils et des ressources pour accompagner les débiteurs à chaque étape du processus, assurant ainsi une gestion optimale de leurs finances personnelles.